22 mars 2010
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11:39
Et bien voilà,
l'éco est bel et bien fini. Cette session 2010 n'aura épargné aucun trailer, les baskettes ont été mise à rude épreuve; voiçi la mienne:
Je suis parti la fleur au fusil en étant convaincu que cette épreuve était accéssible à tout athlète (même du dimanche) bien entrainé. Pour ma part, j'avais suivi rigoureusement le plan que Bruno (du cb2000.fr) m'avait concocté. Les sensations sont là, les jambes aussi. J'avais aligné quelques sorties longues (plus de 4h) en plus du programme pour être sûr de moi.
Donc, dans une certaine confiance, je m'alignais au départ avec mes potos du VDR et d'entrainement. J'étais loin de me douter dans quoi je me lançais!
Les 30 premiers kilos ont été un vrai régal, pas de douleurs, pas de difficulté, j'accroche à tous les dénivelés sans souffrir et remonte un tas de "cadavres". Là, je me dis que tout va bien, mais ce n'était pas sans compter sur les crampes qui commencent à envahir mon mollet droit. Habituellement, je ne souffre que très rarement des crampes.
Je me suis très vite rendu compte que j'ai fait une erreur qui va m'être fatal. Je n'ai aucune excuse mais j'avais déjà vécu le même problème: de peur de ne pas arrivé au bout, j'ai changé mon alimentation de course par rapport aux entrainements! et dès le premier "coup de fouet" j'ai vite senti que cela n'allait plus du tout, tant au niveau des jambes qu'au niveau de la tête! je n'arrive plus à m'alimenter et à boire, c'est bloqué et la tête commence à me tourner dur dur.
Merde,merde,merde, dire que la semaine d'avant , tout allait bien et que pour une connerie de débutant, je viens de tirer un trait définitif sur une arrivée sur la tour Eiffel. Je me retrouve avec 2 cannes en bois à la place des jambes et un roti de porc à la place du cerveau.
La nuit approche et il commence à pleuvoir à très grosse goutte (voir des cordes). Les larmes de déception coulent le long de mes joues car j'ai vite compris que je ne pourrais pas finir. Le poste de ravitaillement du 53ème kilo approche et me fait à l'idée que j'arrêterai là. J'approche doucement du poste de pointage, je chiale comme un gamin déçu et laisse les gars de l'organisation m'enlever la puce électronique de ma chaussure.
C'est fini pour moi et arrête mon chrono à 6h53 d'effort pour 53 bornes. J'ai profité de cet arrêt pour me faire soigner le bras gauche qui était immaculé de sang après une chute dans les ronces.
J'ai donc, pris le car et suis rentré sous la tour pour attendre les copains. Dans mon malheur, je ne suis pas seul à avoir abandonné mais cela ne suffit pas! c'était très dur psychologiquement. Même encore aujourd'hui en écrivant ce réçit, je me pose un tas de question sur mes véritables conditions physiques, suis-je vraiment fait pour me dépasser?? ou sui-je qu'un mec banal avec des prétensions que je ne peux relever??
Il me semble qu'il s'agit d'une bonne leçon d'humilité qu'il va falloir que j'apprenne à gerer!!
La cerise sur le gateau est que je me suis filmé pendant ce "run", je fini le montage et je le mettrai en ligne.....
l'éco est bel et bien fini. Cette session 2010 n'aura épargné aucun trailer, les baskettes ont été mise à rude épreuve; voiçi la mienne:
Je suis parti la fleur au fusil en étant convaincu que cette épreuve était accéssible à tout athlète (même du dimanche) bien entrainé. Pour ma part, j'avais suivi rigoureusement le plan que Bruno (du cb2000.fr) m'avait concocté. Les sensations sont là, les jambes aussi. J'avais aligné quelques sorties longues (plus de 4h) en plus du programme pour être sûr de moi.
Donc, dans une certaine confiance, je m'alignais au départ avec mes potos du VDR et d'entrainement. J'étais loin de me douter dans quoi je me lançais!
Les 30 premiers kilos ont été un vrai régal, pas de douleurs, pas de difficulté, j'accroche à tous les dénivelés sans souffrir et remonte un tas de "cadavres". Là, je me dis que tout va bien, mais ce n'était pas sans compter sur les crampes qui commencent à envahir mon mollet droit. Habituellement, je ne souffre que très rarement des crampes.
Je me suis très vite rendu compte que j'ai fait une erreur qui va m'être fatal. Je n'ai aucune excuse mais j'avais déjà vécu le même problème: de peur de ne pas arrivé au bout, j'ai changé mon alimentation de course par rapport aux entrainements! et dès le premier "coup de fouet" j'ai vite senti que cela n'allait plus du tout, tant au niveau des jambes qu'au niveau de la tête! je n'arrive plus à m'alimenter et à boire, c'est bloqué et la tête commence à me tourner dur dur.
Merde,merde,merde, dire que la semaine d'avant , tout allait bien et que pour une connerie de débutant, je viens de tirer un trait définitif sur une arrivée sur la tour Eiffel. Je me retrouve avec 2 cannes en bois à la place des jambes et un roti de porc à la place du cerveau.
La nuit approche et il commence à pleuvoir à très grosse goutte (voir des cordes). Les larmes de déception coulent le long de mes joues car j'ai vite compris que je ne pourrais pas finir. Le poste de ravitaillement du 53ème kilo approche et me fait à l'idée que j'arrêterai là. J'approche doucement du poste de pointage, je chiale comme un gamin déçu et laisse les gars de l'organisation m'enlever la puce électronique de ma chaussure.
C'est fini pour moi et arrête mon chrono à 6h53 d'effort pour 53 bornes. J'ai profité de cet arrêt pour me faire soigner le bras gauche qui était immaculé de sang après une chute dans les ronces.
J'ai donc, pris le car et suis rentré sous la tour pour attendre les copains. Dans mon malheur, je ne suis pas seul à avoir abandonné mais cela ne suffit pas! c'était très dur psychologiquement. Même encore aujourd'hui en écrivant ce réçit, je me pose un tas de question sur mes véritables conditions physiques, suis-je vraiment fait pour me dépasser?? ou sui-je qu'un mec banal avec des prétensions que je ne peux relever??
Il me semble qu'il s'agit d'une bonne leçon d'humilité qu'il va falloir que j'apprenne à gerer!!
La cerise sur le gateau est que je me suis filmé pendant ce "run", je fini le montage et je le mettrai en ligne.....